[Test PC] Postal 4 No Regerts

Ma Vie De Geek
5 min readFeb 17, 2021

Postal 4: No Regerts est le quatrième opus de la série Postal, connue pour ses excès de violence, de stupidité et de « toujours plus ». Les jeux de cette série ont toujours poussé plus loin les limites de la violence, de la brutalité et de la stupidité, pour le plus grand plaisir des joueurs. Le quatrième volet de la série, baptisé « no regerts » (oui oui avec une faute d’orthographe) ne déroge pas la à la règle et vous emmène dans une virée loufoque et complètement tirée par les cheveux.

On commence le jeu en incarnant un homme assez banal, chômeur, un peu looser qui souhaite devenir un homme célèbre et riche. Sans argent, sans véhicule et sans vêtements décents, votre première mission consistera à trouver un bout de carton pour écrire dessus que vous êtes à la recherche d’un emploi… Nous voilà donc parti, en peignoir et avec comme seul compagnon notre chien, explorer la ville afin de trouver une bonne âme désireuse de nous offrir notre premier emploi. Le joueur peut explorer la première grande ville librement, en choisissant d’être pacifique ou extrêmement violent avec les habitants qu’il rencontrera.

L’exploration d’une ville est un élément récurent dans la série des Postal et on retrouve ici tous les ingrédients des jeux précédents : gens au look bizarre, langage vulgaire, tags revendicateurs sur les murs, lieux improbables et autres surprises. Des boutiques parsèment la ville, ainsi qu’un casino, une prison et moult lieux que nous vous laissons découvrir.

Après avoir déambulé dans les rues de la première ville, le joueur finira par trouver une agence proposant des emplois (retrouver des animaux perdus, nettoyer les égouts et bien d’autres missions/tâches à effectuer). Le jeu se résume en somme a ceci : enchainer les petits boulots — sorte de missions que l’on devra faire pour faire avancer l’histoire et obtenir de l’argent — et se balader pour faire grossir son arsenal et découvrir de nouvelles zones.

Côté gameplay, postal 4 est un fps des plus classiques, à noter d’ailleurs qu’il est jouable a la manette ou au clavier/souris, selon vos préférences. Les déplacements et tirs sont fluides et répondent bien, le joueur pourra se déplacer en utilisant un scooter électrique pour rejoindre plus rapidement les missions qu’il devra faire. La carte est bien faite puisqu’elle vous indique en permanence ou aller et récapitule pour vous les endroits où s’effectueront vos missions et les lieux d’intérêt.

Le jeu propose toute une série d’armes et d’objets loufoques : un tazer custom, une boite qui lance des pigeons faisant office de mines, un lance-flamme, un silencieux en forme de chat, la possibilité d’utiliser votre urine comme d’une arme, de la Vitamine X qui permet de devenir un fou furieux qui bourrine tout… bref, les développeurs de chez Running with scissors se sont fait plaisir question arsenal et il est assez drôle de parcourir toutes les possibilités que vous offre le jeu.

Postal 4 est un jeu intéressant et fun mais on sent malheureusement qu’il manque un peu quelque chose… Une information importante au passage : le jeu est encore au stade d’alpha au moment où nous rédigeons cette review, et il est arrivé plusieurs fois que celui-ci crashe ou freeze au milieu d’une phase d’action. Les environnements sont variés et colorés mais manquent pour le moment de fond et de substance, on apprécie de se balader dans la ville et dans les différents endroits mais une certaine fadeur se dégage des lieux. Le jeu est de ce fait assez inconsistant puisqu’il allie phases d’action sous stéroïdes suivies de phases d’exploration molles et un peu répétitives.

L’humour et les nombreux Easter Egg viendront toutefois apporter une note positive à votre exploration, les répliques, les dialogues et les situations cocasses représentent en effet une bouffée d’air pur dans le soft de Running with scissors qui peut parfois se révéler lourdingue.

Vous l’avez compris, sans être le jeu de l’année, Postal 4 : No Regerts possède un potentiel intéressant qui mérite d’être gardé au chaud jusqu’à maturation. Peut-être que l’alpha est encore un peu prématurée et qu’il vaut mieux attendre un peu pour jouir du jeu complet et mieux optimisé. Fans de Postal : foncez, amateurs de fps en solo : patience, patience…

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Rédacteur en chef du média "Ma Vie De Geek" et passionné de toutes les générations de JV et + !