[Test ps5] A Juggler’s Tale
Disponible sur tous les supports, A Juggler’s Tale est développé par Kaleidoscube et édité par la société Mixtvision Games. Jeu mélangeant plateformes et casse-têtes, A Juggler’s Tale est un jeu indépendant à la patte graphique bien léchée.
Abby, le personnage principal du jeu est une marionnette. Malgré elle, son avenir est tout tracé. Divertir le public qui vient la voir tous les soirs et rêver de nouveaux horizons lorsque que le spectacle est terminé. Triste vie pour Abby, qui ne veut plus de ce monde et va, par tous les moyens, essayer de trouver une vraie liberté.
Jack le narrateur et marionnettiste va accompagner Abby dans son aventure en lui prodiguant des conseils pour éviter de se faire attraper et ainsi continuer à découvrir le monde.
Abby ne possède pas de capacités spéciales mais peu simplement sauter et attraper/pousser des objets avec la touche R2. Les commandes sont réduites au plus simple du monde ce qui ne perturbe en rien l’expérience de jeu bien au contraire.
Nous commençons notre aventure à la veille d’une longue nuit. Enfermée dans sa cage, Abby rêve grand, trop peut-être. Nous allons faire connaissance avec Monsieur loyal, le responsable du cirque. Comme tous les soirs, il enferme à double tour Abby dans sa cage avec un gros cadenas. C’est la routine pour M. Loyal. Seulement ce soir, c’est le grand soir, Abby a décidé de s’évader. Deux souris lui apportent une pomme pour lui redonner des forces mais elle décide de ne pas la manger et de s’en servir comme projectile vous faire diversion et s’enfuir.
Dehors, il fait nuit noire. Abby ne connait rien du monde des humains ni de celui de la forêt. Elle avance à tâtons au milieu des arbres, des fougères pour arriver sur la pointe des pieds devant un loup. Notre premier casse-tête est là. Jack n’oublie pas de la conseiller dans les actions qu’elle doit entreprendre. Rouages, ponts, charrettes de foin et loup, il faudra mettre tout en œuvre pour trouver la bonne combinaison.
On avance comme ça au travers des 5 chapitres que propose A Juggler’s Tale. Abby pensait faire bien mais c’est sans oublier sa contrainte et pas des moindre : Les cordes qui la rattachent au marionnettiste. Elles vous gêneront ou bien vous aideront. Je trouve ça subtile de penser différemment quand on doit résoudre des énigmes. C’est une idée qui ne révolutionne en rien mais qui apporte réflexion de la part du joueur. Ingénieux par moment ! On comprend facilement les combines à adopter encore faut-il les voir !
Le titre transmet un message de liberté sur nous les humains. La liberté d’être soi, celle de vouloir et pouvoir vivre la vie que l’on souhaite. Libérer vos chaines, pour vivre la vie que vous souhaitez.
La prise en main de A Juggler’s Tale est super simple. De plus, quelques éléments dans les menus nous ont surpris. La taille de la police, lors des sous-titres, n’est pas un gadget. Sur nos écrans de plus en plus grands, les sous-titres sont quant à eux de plus en plus petits. Quand on joue à 2–3 mètres de la TV, c’est important de bien pouvoir lire pour tout comprendre de l’histoire.
On trouve, également, pas moins de 11 langues de disponibles dans les options et c’est top pour celles et ceux qui ont une préférence. Ce n’est pas tout le monde qui pense à ce détail ;)
L’expérience de jeu approche doucement les 3h. Cela se fait d’un seul trait, pas de soucis particuliers, ni de bugs (nous avons reçu le jeu le 22/09 et fini dans la journée sans MAJ Day One de sa sortie).
Abby est un personnage doux et très attachant. L’expérience, qu’elle vit à travers ces quelques heures de jeu, est rythmée de douceur et de paysages soyeux et feutrés. Pas de violence ni de mots grossiers, A Juggler’s Tale fleurit le monde du jeu vidéo. En effet, celui-ci a tendance à se vulgariser et pas dans le bon sens.
Si vous aimez les aventures parsemées de tendresse sans vous pendre la tête, soyez curieux et faites un geste pour les jeux indé’ qui en ont besoin !
