Ma Vie De Geek
7 min readFeb 5, 2023

--

[Test ps5] DragonBall Z Kakarot

Dragon Ball, avons-nous besoin de vous présenter ce manga et ce dessin-animé qui a bercé toute la génération Club Dorothée et qui continue de marquer des générations encore aujourd’hui ?

Que ce soit Dragon Ball ou Dragon Ball Z, l’œuvre d’Akira Toriyama a connu beaucoup d’adaptations vidéoludiques, ceux de notre âge se souviennent surtout du jeu Dragon Ball sur la première Nintendo, mais surtout des Butōden sortis sur Super Nintendo avec l’indémodable “La Légende Saien”. Mais en dehors des jeux de combats, nous n’avons pas eu la chance d’avoir tous les autres jeux d’aventures disponibles au Japon et dont on bavait devant les articles dans les magazines dans la section import… Donc à chaque fois qu’un nouveau jeu Dragon Ball Z sort sur les consoles récentes, il est difficile de ne pas y prêter attention !

Dragon Ball Z Kakarot est sorti en janvier 2020 sur PlayStation 4, Xbox One, PC et Nintendo Switch, mais Bandai Namco et CyberConnect2 ont décidé de porter le jeu sur les nouvelles consoles PlayStation 5 et Xbox Series afin de lui donner un petit haricot magique pour qu’il nous montre ses beaux muscles.

Cha-la-head-cha-la

Dès qu’on lance le jeu, il nous prend direct par les sentiments avec une belle cinématique et le générique japonais qu’on continue de chanter (tout du moins le refrain ! Hein Sébastien, on t’a vu au concert, te cache pas !). Et quiconque ose le passer sera privé de dessert. Puis on débute avec un Son Goku jeune papa de Son Gohan.

Comme son nom l’indique, c’est DBZ et non Dragon Ball tout court, nous allons donc suivre toute l’histoire de la saga des guerriers Z de l’apparition de Radditz jusqu’à Boo en passant évidemment par Freezer et Cell. Tout est divisé en arc scénaristique avec des petits génériques de fin et des récapitulatifs comme à la belle époque du dessin-animé. C’est donc avec un grand plaisir que nous revivons tous ces moments mythiques, qui nous font revenir en enfance et nous remémorent ces mercredis matins passés en pyjama avec un bon chocolat chaud.

L’avantage de cette nouvelle édition, si vous optez dès le départ pour l’édition deluxe, c’est que tous les contenus téléchargeables sont disponibles, dont le dernier consacré au père de Son Goku, Bardock. En plus de toute l’histoire de DBZ, nous retrouvons donc les DLC de l’autre TV Special sur l’Histoire de Trunks du futur, et les deux de Dragon Ball Super où on peut découvrir les nouvelles transformations en Super Saiyan God et Super Saiyan God Super Saiyan (la forme rouge et bleue).

Un gameplay inchangé

Concernant le gameplay du jeu, rien n’a été modifié depuis la sortie sur l’ancienne génération de console. DBZ Kakarot reste fidèle à lui-même, et tous les patchs et correctifs sortis depuis sont intégrés à cette édition.

Nous contrôlons les différents héros selon les moments de l’histoire, et aux travers des arcs narratifs, nous avons une multitude de missions secondaires et activités annexes partout autour de nous. Nous devons aider des civils, des personnages bien connus des fans du manga, beaucoup de clins d’œil et de références parsèment les recoins de chaque endroit que nous visitons. Il ne faut donc pas hésiter à se perdre pour remplir toutes ces petites missions qui permettent de monter en niveau et débloquer de nombreux secrets tels des musiques, artworks, et même cardass que nous échangions à l’école.

Mais surtout cela permet d’augmenter et d’ajouter des personnages secondaires aux différents sphériers du jeu pour augmenter nos capacités et nos liens entre les héros. Nous récoltons aussi une multitude d’orbes, PARTOUT, pour faire monter habiletés.

Nous trouvons aussi des objets à utiliser en combat, ou partons à la pêche pour attraper de gros poissons pour les cuisiner et nous ajouter des petits bonus avant les gros combats. Et pour les combats, on prend les mêmes et on recommence.

La formule ne change pas, un bouton d’attaque, un bouton d’attaque spéciale, un bouton pour recharger son énergie, et un bouton pour esquiver ou bloquer. On est loin d’un jeu technique comme Dragon Ball FighterZ… Ça ressemble plus souvent à de l’acharnement sur la manette (button smashing) pour enchaîner les coups avec une petite attaque spéciale de temps en temps. On peut aussi appeler un compagnon en renfort pour réaliser certains enchaînements.

Si vous avez joué à l’ancienne version, vous ne serez pas perdus ! C’est simple, efficace, même si répétitif.

Une technique rehaussée

Ce qu’apporte cette nouvelle édition, c’est surtout des graphismes de meilleure qualité. Nous avons là des environnements beaucoup plus colorés, détaillés, lumineux, on s’en prend plein les yeux ! C’est encore plus visible lors des affrontements avec tous les effets de lumières de nos attaques. C’est beau, c’est propre ! La frontière avec le dessin-animé est encore plus mince !

L’autre gros plus grâce à la puissance de nos PS5 et Xbox Series, c’est la fluidité. Un jeu d’action, de combat, c’est tout de suite plus appréciable avec les 60 images par seconde (60 FPS), aucune saccade, les animations sont fluides, ça file à toute vitesse et on aurait parfois besoin du troisième œil de Tenshin-Han pour arriver à tout suivre. Ça va tellement vite que parfois on peut se retrouver pris durant un court moment dans des décors ou avec une caméra qui va avoir du mal à suivre aussi…

Donc c’est beaucoup mieux, mais c’est encore loin d’être parfait et des petits bugs peuvent toujours venir gâcher un peu l’expérience, mais fort heureusement, ils ne sont pas fréquents.

Mais sans hésitation, la plus grosse amélioration de ce DBZ Kakarot nouvelle génération, ce sont les temps de chargement. Les nouvelles technologies de stockage des consoles PS5 et Xbox Series sont mises à profit, et finis les loadings durant lesquels on pouvait se mater un épisode du dessin-animé entre deux gros combats ou changement de carte… Maintenant, on a à peine le temps de sortir le téléphone pour regarder nos notifications ou lire les indices et rappels d’histoire à l’écran qu’on est déjà replongé dans l’aventure.

Cependant, on peut regretter que le jeu n’utilise pas du tout les fonctionnalités de la manette de la PS5, la DualSense n’est pas du tout mise à profit, les vibrations sont similaires à ce qu’on avait sur PS4 et ce qu’il y a ailleurs et les gâchettes n’offrent aucune résistance spéciale. Aucune nouvelle musique, mais le plaisir de retrouver tous les thèmes et sons du dessin-animé reste inchangé.

On aurait quand même apprécié retrouver les voix françaises de Brigitte Lecordier et Éric Legrand, mais il faut une nouvelle fois se contenter du doublage japonais ou anglais, avec les textes en français au moins ! Mais il est regrettable d’avoir une traduction française assez incohérente par moment, qui reprend tantôt les noms originaux, tantôt des noms américains…

Kame-ha-me-ha !

Dragon Ball Z Kakarot réussit son passage à la nouvelle génération, le jeu est plus beau, plus fluide et les temps de chargement sont pratiquement inexistants ! De plus, si vous possédez déjà l’ancienne version, l’upgrade vers cette version new gen est gratuit ! C’est le senzu sur le bol de riz !

Certes le jeu est répétitif et pas très technique, mais il est accessible à tous les joueurs. Et en tant que fan de la première heure, il m’est impossible de bouder le plaisir de retrouver Son Goku et tous ses amis qui ont bercé mon enfance, mon adolescence, ma vie.

👍 Des graphismes colorés et plus lumineux que jamais
👍 Les temps de chargement grandement réduits
👍 Une mise à niveau gratuite/Enfin le 60 FPS

👎 Une traduction hasardeuse
👎 Toujours pas de VF
👎 Quelques bugs

--

--

Ma Vie De Geek

Rédacteur en chef du média "Ma Vie De Geek" et passionné de toutes les générations de JV et + !