[Test ps5] F.I.S.T : Forged In Shadow Torch

Développé par TiGames et édité par BiliBili, F.I.S.T est un jeu de plate-forme dans le genre Metroidvania. Pour les plus jeunes d’entre vous qui ne connaisse pas ce genre de jeu, je vais tout vous expliquer ;)

Pourquoi nomme-t-on le genre de Metroidvania ? Tout commence avec un petit bout de map où l’on peut voir votre position. Ensuite, celle-ci s’agrandit au fur et à mesure de votre avancée. Vous ne pouvez progresser sur la map qu’en fonction des armes ou accessoires que vous allez ramasser sur votre route. Ainsi et dans le plus grand des classiques, certaines armes n’ouvrent que les portes bleues, vertes ou rouges. Et c’est comme cela dans tout le jeu. Pour accéder à des zones en hauteur, il vous faudra le grappin ou corde ; pour des zones sous l’eau, un masque à oxygène ou accessoire genre torpille … De plus, il y a des objets à collecter pour augmenter votre vie, magie et vos différentes armes. Le genre Metroidvania se veut en 2D et sur une map également en 2D avec pleins de TP (Point de Téléportation entre les différentes zones).

Maintenant que vous êtes devenu familier avec le genre, je vais vous présenter ce magnifique jeu qu’est F.I.S.T ! Vous incarnez Rayton le lapin. Celui-ci manie un poing mécanique géant tout en voyageant avec un groupe de personnages charismatiques dans un monde dieselpunk original. Il y a six ans, la Légion a envahi et colonisé Torch City, qui était à l’origine habitée par des animaux. Depuis, Rayton vit renfermé mais un conflit de clan va le faire sortir de sa cachette malgré lui. Entre la Mafia, la Rébellion et la Légion nous voilà mal barré. Entre les lapins, les rats et les chats, Rayton a du boulot sur la planche.

Il faut savoir que le jeu est en anglais (en espérant voir la version FR arriver pour mieux comprendre les petites histoires dans la trame générale).

Nos premiers pas dans cette version ps5 est visuellement très satisfaisant. Les décors sont hypers travaillés avec des jeux de lumières incroyables. De petites attentions sont apportées ici et là qui permettent de donner un rendu très agréable pour nos yeux. Les ruelles en profondeurs donnent une folle envie de pousser le stick vers le haut pour voir ce qu’il s’y cache. Malgré le plan en 2D, voulu par les développeurs, la perspective est bien présente. On pourra voir plus tard dans le jeu des effets d’eau ou encore de caméra que certains éléments viennent du fond de l’écran pour nous affronter. Du plus bel effet !

Repartons découvrir les aspects que Rayton possède. Outre son bras mécanique (récupéré de son mecha … chut je n’en dis pas plus), il peut faire plusieurs choses :

· Attraper (avec la touche rond)

· Taper avec un coup faible (avec la touche carré)

· Taper avec un coup fort (avec la touche triangle)

· Sauter (avec la touche croix)

Ce sont les fonctions principales de son bras mécanique. Par la suite, comme tout bon Metroidvania qui se respecte, Rayton va pouvoir posséder plusieurs armes. Elles sont au nombre de trois : le poing principal, la foreuse et la chaîne électrique. Elles ont toutes des fonctionnalités différentes.

Exemple : pour la foreuse elle vous servira à ouvrir un certain type de porte, vous servir de planeur ou encore de propulseur sous l’eau. Quant à la chaine électrique, elle aura la fonction d’ouvrir certain type de porte et de pouvoir accéder à des zones supérieures inaccessibles pendant une bonne partie du jeu. Toutes ces armes ont une portée spécifique et vous devrez faire le bon choix au bon moment pour vous sortir de situations plus ou moins complexes.

En plus de ces armes, des accessoires viendront se rajouter à votre inventaire. On peut trouver le classique double-saut, le dash (qui vous permet de passer à travers certains faisceaux) et bien d’autres encore.

Un arbre de compétences est disponible dans les options en appuyant sur pause. Chaque arme possède ses propres branches. On pourra faire évoluer celles-ci en fonction des pièces et des data disks récupérés sur notre chemin. Une petite animation nous montre les effets de l’arme en question. De plus, il sera question de force de frappe et donc de dégâts infligés aux ennemis. En fonction de votre porte-monnaie, vous allez pouvoir acquérir des armes de dégâts léger à dégâts massif qui vont littéralement détruire vos ennemis.

Je ne vous cache pas que c’est hyper important de faire évoluer vos armes, sans quoi vous n’irez pas loin (conseil de ma chérie car je partais au combat comme un bourrin avec les armes de base).

Nous avons fait le tour en ce qui concerne les armes. Passons maintenant aux ennemis qui, comment dire, sont parfois difficiles à combattre. Chaque ennemi, vous opposera une résistance, c’est certain. Malgré son aspect mignon et dieselpunk, F.I.S.T va vous donnez du fil à retordre. Il va falloir vous familiariser avec les patterns de chacun des ennemis. Certains auront un bouclier et vous lanceront des chaînes à boulet mais qui au corps à corps vous éjecteront 10 mètres plus loin. Je pense encore à cette grenouille ninja qui m’a rendu fou pendant de longues minutes et plusieurs essais avant d’en arriver à bout. On peut penser que taper dans le tas est une bonne solution, mais oublier.

Entre votre bras robotisé, la perceuse et la chaîne électrique, il va falloir redoubler d’intelligence ou de malice pour vous frayez un chemin. De plus, certains ennemis vous poursuivent de salle en salle. Je ne vous parle pas des missiles à tête chercheuse … Hahahaha !

Rayton est prêt pour partir affronter Cicero. Vous ne le reconnaissez pas ? C’est votre ami de champ de bataille qui, aveuglé par le pouvoir, vous a planté un couteau dans le dos et s’est emparé des “spark”. Ce sont des cristaux de lumière qui donneraient un grand pouvoir. Vous l’aurez compris, il est passé dans le clan d’en face pour avoir les pleins pouvoir et régner sur Torch City. C’est sans compter sur l’abnégation de Rayton et ses amis (Shen, Maitre Wu, Pippin, Urso …) que la ville va essayer de retrouver un certain calme.

Pour cela, il va falloir parcourir de nombreux lieux comme : l’Arsenal, la prison, Coastal Fortress, Power Station, Old Town ou bien encore Joffre Street (votre QG) et essayer de récupérer un maximum d’éléments : des boosters de vie, magie ou d’objets (rangés dans votre roulette en poussant le stick droit dans les 4 directions), des graines de plantes, et des affiches. Oui, cela peut paraître bizarre mais on peut arracher des affiches ici et là dans tout le jeu. C’est juste esthétique car Urso, votre mécano, vas pouvoir vous les imprimer sur vos armes ! Oo trop bien ! Perso, on s’est mis un rouge pimpant sur notre poing et ça déchire tout !

F.I.S.T est vraiment bien foutu. Les niveaux s’enchainent de façon logique. Certes les allers/retours ne vont pas plaire à certains. Malgré les nombreux points de TP disponibles, c’est usant de devoir parcourir tout un niveau juste pour un micro-pixel non complété, pour débloquer la map à 100% et potentiellement trouver un objet à cet endroit. Bon ! vous aurez droit à une récompense en déverrouillant toutes les maps à 100%. Je vous en laisse la surprise.

Après quasiment 20h de jeu, j’en vois le bout. Je suis enfin face à Cicero. Je vais pouvoir rager, encore et encore, tellement ce boss m’a rendu dingue. Autant dire que le boss sous l’eau est d’une simplicité enfantine alors que j’avais une folle appréhension car le maniement sous l’eau n’est pas ouf, mais contre un certain robot ninja avec ses attaques de psychopathe … NON ! Il m’est arrivé de rester genre 15sec en l’air sans pouvoir rien faire et me faire littéralement défoncer et mourir … FRUSTRATION TOTALE !

Donc, on a recommencé, encore et encore, parfois sans pouvoir passer la mini cinématique d’avant boss. C’est grisant, mais à force de prendre des gifles, on y arrive dans la douleur. La difficulté vers la fin du jeu laisse à désirer faisant ressentir les effets des montagnes russes.

F.I.S.T est vraiment prenant du peu que l’on aime le genre Metroidvania. Un élément important dans la quête de l’arbre de compétence : utiliser vos pièces à bon escient. Pour ma part, j’ai du “farmer” vers la fin du jeu pour avoir les meilleures armes et pouvoir espérer battre le dernier boss. C’est vraiment un point noir pour moi car je détester “farmer”, alors dans un jeu de plate-forme …

Tous les personnages rencontrés, au fil de notre aventure, sont importants. Je pense à Urso : ce bon nounours à tout faire et parfois maladroit. Toujours connecté via notre petite radio, c’est le bras droit de Rayton, si on peut l’appeler ainsi. Je ne vous dis rien sur Lady Q … Ce personnage mystérieux. Mais, en revanche, bon courage pour arriver à terminer toutes les épreuves de Maitre Wu sur la place de Joffre Street. C’est une galère sans nom.

J’ai terminé F.I.S.T en 26h et 81% de découverte (objets, zones, …).Il faut noter que le gameplay, pendant les phases qui demandent de l’exigence par exemple contre des boss coriaces, est perfectible. Elle souffre d’un léger inputLag qui peut déranger certains joueurs. Le fait de ne pas pouvoir anticiper nos mouvements et nos attaques est un peu frustrant. J’ai ragé contre le dernier boss qui m’a souvent mis en difficulté à cause de cet inputLag.

F.I.S.T : Forged In Shadow Torch est une belle surprise car je suis fan de ce type de jeu. Aucun jeu n’est parfait et F.I.S.T ne déroge pas à la règle. Il y a des points noirs évoqués, qui ne m’ont pas empêché de finir le jeu et prendre du plaisir à démonter de l’ennemis ! Si le genre vous plait et que vous aimez incarner un mignon petit lapin alors foncez sur ce titre qui mérite le détour !