[Test ps5] Ratchet and Clank : Rift Apart

Ce mois-ci, la Playstation 5 a vu arriver une nouvelle exclusivité : Ratchet and Clank : Rift Apart. Un plateformer familial, jeu d’action pure, une aventure spatiale solo d’une dizaine d’heure. Et c’est une fois de plus Insomniac Games qui est aux commandes de ce nouvel épisode de Ratchet and Clank !

Bon on ne va pas tourner autour du pot, le jeu est PARFAIT ! LE PLUS BEAU jeu qui existe à ce jour toutes plateformes confondues ! Voilà merci de m’avoir lu à très bientôt pour un autre test…

Oui bon, d’accord, c’est un peu court, mais les développeurs viennent de mettre la barre très haut avec ce nouveau titre. Et c’est compliqué de lui trouver des défauts.

ENFIN ON ENTRE DANS LA NEXT GEN !

Bon, quand on commence le jeu, dans mon cas sur une grande TV 4k, ce qui saute au jeu c’est LA BEAUTE VISUELLE du jeu, et l’absence totale de temps de chargement !

L’ensemble fourmille de détails, c’est fluide, dynamique, en 30 ou 60 FPS. Le raytracing est exploité à fond : on a des reflets superbement bien gérés PARTOUT. J’ai passé 10 minutes à regarder mon reflet dans la vitre de mon vaisseau. Le RT est beaucoup plus maitrisé que sur le titre précèdent d’Insomniac, Spiderman Miles Morales, qui était déjà bien.

L’animation des personnages et de tout ce qui est interactif dans le jeu est absolument folle, digne des plus grands studios de films d’animation 3D actuels. Les personnages sont superbement animés, leurs expressions et leurs mouvements parfaitement gérés. Il n’y a plus aucune différence entre les cinématiques et les phases de jeu. ENFIN ! On joue un véritable dessin animé, et si on adhère à la direction artistique, on passe un moment fantastique ! J’ajoute que la VF est de très bonne qualité, ce qui est un véritable plus pour le titre. Techniquement et artistiquement, le jeu est parfaitement maitrisé !

Pour l’histoire, on reste sur du très classique : le Docteur Néfarious veut conquérir l’univers et se débarrasser de notre héros, Ratchet ! Néfarious s’empare du Dimensionateur, un appareil qui permet de voyager à travers les dimensions. Tout ne se déroule évidemment pas comme prévu, et les catastrophes s’enchainent.

Le héros, Ratchet, est rejoint dans cette aventure par une autre Lombax, Rivet, son double dimensionnel, et à eux deux, ils vont tenter de sauver l’univers. Le scénario est classique, mais l’histoire est vraiment très bien racontée et impeccablement rythmée, même si vous prenez le temps d’explorer et de fouiller tous les environnements. L’aventure durera entre dix et quinze heures. Quinze heures si vous voulez platiner le titre qui est, et c’est appréciable, “platinable” relativement facilement !

Si le jeu est visuellement une tuerie, Insomniac Games n’a pas oublié de travailler le son. Avec un casque, le jeu devient encore plus fou et vous pouvez vous diriger au bruit pour une immersion totale.

Les développeurs ont aussi travaillé pour la dualsense et les sensations sont au rendez-vous : différentes vibrations, différentes « textures » selon les armes utilisées, etc. Ils ont tout exploité ! Sans atteindre le niveau d’exploitation de la manette dualsense que proposait Astro’s Playroom, qui présentait justement cette nouvelle technologie, Ratchet & Clank se hisse aisément au rang de meilleur jeu next gen du moment !

Le jeu a également une très bonne re-jouabilité pour ceux et celles qui voudraient tout débloquer, mais je préfère vous laisser découvrir par vous-même !

Le jeu est PARFAIT ! Comment ça, la perfection n’existe pas ? Ok, oui, c’est vrai, le jeu a quelques défauts, mais vraiment pas beaucoup…

Tout d’abord, il faut aimer ce genre de jeu qui vise principalement à divertir le joueur. Le jeu est fun ! Et quand on sort de Returnal, ça fait un choc. Le joueur n’est jamais bloqué dans sa progression, le but étant de suivre le déroulé de l’histoire sans accroc. Personnellement, cela ne me gêne pas, c’est une affaire de goût, même si je trouve le jeu facile (peut-être un peu trop malgré tout). Donc, si vous voulez un minimum de pression, commencez directement l’aventure en mode difficile. Force est de constater que les différents opus de Ratchet & Clank ont toujours été comme ça, ce n’est donc ni une déception, ni une surprise. Le but, c’est l’histoire, l’aventure. Et le niveau de non-difficulté du jeu et le gameplay participent à l’immersion!

Le gameplay est hyper maitrisé. Techniquement, tout est fluide que ce soit en 30 FPS ou en 4k 60FPS. On peut toutefois justement regretter le manque de nouveauté dans ce gameplay. Les armes sont fun, mais n’apportent pas beaucoup de variété aux phases de combat : on avance et on tire sur tout ce qui bouge ; on vide le chargeur, on recharge, et on change d’arme quand on n’a plus de munitions. Il n’y a pas vraiment de stratégie à élaborer pour aborder un combat.

Pour moi, la grosse déception vient du personnage de Rivet, qui au final, n’est qu’un skin de Ratchet. Elle n’a rien de plus, rien de moins que Ratchet ! Et ça c’est LE point faible du titre. Changer de personnage n’apporte rien du tout, sauf pour la continuité de l’histoire. C’est vraiment dommage ! J’aurais aimé un gameplay différent ou des arènes différentes quand on incarne Rivet.

Le level design est en mode couloir et arènes, même si on a une sorte de zone ouverte. Rien de vraiment dingue donc. Par contre, la gestion technique du monde est incroyable, surtout le passage d’une dimension à une autre. Mais ça, il faut le vivre pour le comprendre. Aucun temps de chargement quand on passe d’une dimension à une autre. La sensation d’immersion et de grandeur est folle !

Les différents mondes sont superbes visuellement, ça grouille de partout. L’interaction avec les décors est fantastique ! On peut regretter cependant un manque de diversité dans le bestiaire ennemi. On retrouve en effet une dizaine d’ennemis tout au long de l’aventure, pas plus… C’est dommage aussi, mais rien de bien gênant au final.

Voilà je chipote, je pinaille, je fais mon enfant gâté, mais le jeu est incroyable. Il faut vraiment gratter pour trouver des choses à redire sur ce titre. Il y a trente ans, avec le pixel, je rêvais de pouvoir jouer à un dessin animé interactif. Avec l’arrivée des cinématiques 3D dans les jeux, je rêvais de pouvoir jouer ces cinématiques. Et puis il y a deux ans, on nous a annoncé qu’avec les nouvelles machines ce rêve allait enfin devenir réalité ! Et en 2021, avec Ratchet & Clank : Rift Apart, le gamin de dix ans que j’étais est époustouflé !

Les développeurs d’Insomniac Games ont fait un travail de fou. Ils font naitre d’énormes espoirs pour les futurs titres qui vont débarquer sur les nouvelles plateformes. Avec ce jeu, Sony présente aux joueurs l’avenir du Jeu vidéo, et je dois dire que je rêve encore plus grand !